Mathématique

Droite / Gauche

Déroulement de la leçon

Pour cette leçon, je n’étais pas encadrée par ma maitre de stage, mais par une autre institutrice qui vient donner les cours de solides et figures à mes élèves.

Afin d’introduire les notions de gauche et de droite, j’ai d’abord commencé par faire prendre conscience aux enfants qu’ils n’écrivent pas tous de la même main. 

J’ai ensuite décidé d’aborder cette matière sous forme de jeux. Nous avons d’abord commencé par un « Jacques a dit » avec des ordres basés uniquement sur la droite et la gauche.

Nous avons dès lors repérés les enfants ayant des difficultés avec les notions travaillées et, une fois revenus en classe, nous avons pris le temps de coller des gommettes de couleurs (vert à gauche ; rouge à droite) sur le banc des enfants en difficultés.

Le fonctionnement de l’école étant fort basé sur le fait de faire des feuilles d’exercices, nous nous sommes entraînés à repérer la droite et la gauche d’objets étant placés dans le même sens que les enfants grâce à une feuille d’exercices. 

Lors de ma deuxième séance, j’ai décidé d’aborder la droite et la gauche des enfants lorsqu’ils se retrouvent face à face. J’ai alors demandé à deux enfants de venir devant la classe et de se mettre dos à dos. Je leur ai ensuite demandé de lever la main droite et les enfants ont pu constater que les mains levées par les enfants sont opposées l’une à l’autre. Beaucoup pensait alors qu’un de leur camarade s’était trompé. Ils ont alors dû trouver un moyen de vérifier cela. Les enfants au tableau se sont alors mis dans le même sens et nous avons pu constater qu’aucun des deux ne s’était trompé. 

Nous sommes alors allés dehors et nous avons joué au face à face. Les enfants sont par groupe de deux et doivent réaliser différents mouvements en étant face à son camarade. Le but de l’activité est de faire l’action sans se laisser influencer par son vis-à-vis.

Cette fois encore, nous sommes ensuite revenus en classe afin d’effectuer des exercices dans lesquels il fallait colorier en vert la main gauche des Playmobil et en rouge la main droite.

Nous avons également réalisé une synthèse sous forme de tableau dans laquelle les enfants devaient replacer les différentes manières de représenter la droite et la gauche.

Pour ma dernière séance, j’avais prévu d’apprendre à se déplacer par rapport à un objet et de déplacer un objet par rapport à soi, mais l’institutrice m’a demandé de terminer le dossier d’exercices et nous n’avons donc pas eu l’occasion de terminer ce que nous avions prévu.

Mon analyse réflexive

  • Ce qui a été 

Les enfants ont vraiment été motivés par l’aspect ludique de ma leçon. Bien qu’ils essayaient parfois de se disperser et de jouer, dans l’ensemble, les enfants ont fait preuve de sérieux et réfléchissaient vraiment à la tâche demandée pour ne pas se tromper.

L’utilisation des gommettes a vraiment bien marché également. Les enfants y faisaient vraiment référence, ce qui m’a permis de me consacrer à T. durant les exercices. Certains enfants ont directement été lancés dans l’activité et ne demandaient que la validation de leur travail.

Pour ce qui est du travail en groupe, je suis chaque fois impressionnée de la capacité de ma classe à coopérer et à s’entraider. Lors des jeux, si un de leurs camarades se trompait, ils lui disaient directement afin qu’il puisse se corriger.

De plus, l’institutrice avec moi a été vraiment gentille et a pris le temps de corriger les enfants avec moi afin qu’ils intègrent bien les notions. Elle jouait également avec eux.

 

  • Ce qui n’a pas été

Il n’y a rien qui n’a pas été, les enfants, malgré parfois un peu d’agitation, ont été patients et étaient vraiment motivés à apprendre.

 

  • Si c’était à refaire

Si c’était à refaire, je ferais moins de feuilles d’exercices afin de rester dans l’aspect ludique et amusant que j’ai voulu instaurer par mes jeux. 

le nombre 8

Déroulement de la leçon

Cette leçon s’est réalisée en plusieurs séquences.

J’ai introduit cette leçon grâce à une histoire dont le personnage principal est une araignée. En parallèle, j’ai apporté une araignée d’Halloween en classe que j’ai présentée aux enfants à la fin de l’histoire. J’ai ensuite attiré l’attention des enfants sur son nombre de pattes. Afin de vérifier qu’elle en ait bien 8, je lui ai cousu des chaussettes. J’ai alors prétexté que notre araignée était malade et que nous devrions lui mettre des chaussettes. Un par un, les enfants sont venus les lui enfiler et nous avons eu la certitude qu’une araignée avait bien 8 pattes. Les enfants ont directement compris que le nombre 8 serait le prochain nombre sur lequel ils travailleraient.

Pour cette leçon, j’ai procédé par étape. 

Tout d’abord, j’ai travaillé la reconnaissance tactile des enfants. Pour cela, j’ai disposé plusieurs sacs opaques dans lesquels les enfants devaient, sans regarder, glisser leur main et dire s’il y a bien 8 éléments. J’avais prévu 1 intrus. Les enfants ont tout de suite adopté la stratégie du dénombrement et comptaient les éléments du sac un par un.

Ensuite, j’ai testé la reconnaissance auditive des enfants. Je tapais dans mes mains à des rythmes différents et les enfants devaient me dire stop lorsque j’arrivais à 8.

Nous sommes alors passés à l’aspect ordinal du nombre. J’ai dessiné plusieurs frises ayant des directions et des formes différentes. Chaque droite des nombres représente un des schèmes du nombre 8 afin que les enfants se familiarisent avec. Seuls quelques indices étaient notés sur ces droites. Les enfants devaient venir placer, un par un, une carte du schème correspondant, sur la frise. Nous avons d’abord commencé par la frise la plus simple (horizontale) et nous avons suivi une évolution quant à la difficulté pour arriver à une frise spirale.

Une affiche avec le nombre et ses différents schèmes fut alors accrochée au tableau.

Par après, nous nous sommes entraînés à écrire le nombre 8. Pour cela, j’ai demandé qui savait le faire. Il venait alors faire un exemple au TN, je l’ai moi-même écrit, puis j’envoyais des groupes d’enfants au tableau pour le faire.

C’est alors que nous avons abordé les décompositions additives de 8. Pour cela, j’ai réalisé plusieurs ateliers : 

  • Atelier n°1 : Domino des nombres

Les enfants se partagent les dominos entre le nombre de joueurs. Un enfant commence et pose un premier domino au centre de la table, les autres, chacun à leur tour, vont devoir choisir un domino correspondant (c’est-à-dire dont la somme avec le précédent vaut 8) et le placer à la suite. Le premier qui n’a plus de dominos dans ses mains a gagné.

 

  • Atelier n°2 : Balles-raquettes

Les enfants disposent toutes les balles, face visible, sur la table et chacun prend une raquette. À chaque tour, on choisit un maître du jeu différent ; son rôle est de piocher une carte-nombre et de la lire aux autres, il ne joue donc pas pour ce tour. Les autres enfants vont devoir repérer la carte qui correspond à la deuxième partie de la décomposition du nombre 8 et frapper la bonne balle pour ainsi remporter la carte.

Celui qui a le plus de cartes à la fin de la partie a gagné.

 

  • Atelier n°3 : Mistigri des nombres

Les enfants se partagent les cartes entre le nombre de joueurs. Un enfant commence à piocher une carte dans le jeu de son voisin de droite, et ainsi de suite. Quand un enfant est parvenu à reconstituer une paire (du même schème) qui vaut 8, il la pose sur la table, tous les enfants vérifient si la paire est correcte puis continue de jouer. Le gagnant est celui qui a le plus de paires devant lui.

 

Normalement, ce jeu devait avoir un mistigri, d’où son nom, mais j’ai décidé, au vu des niveaux très différents de certains de mes élèves, d’enlever cette difficulté. « Rami de 8 » aurait donc été un nom plus approprié.

Comme retour à ces ateliers, j’ai demandé aux enfants s’ils savaient ce qu’ils avaient travaillé. En guise de réponse, ils m’ont donné tous les calculs de décomposition additive dont ils se souvenaient. Afin de restructurer leur réponse, j’ai accroché une grande affiche au TN sur laquelle était représentée la maison de 8. J’avais également prévu des disques reprenant les nombres. Chacun à leur tour, les enfants venaient scratcher les nombres et leurs compléments jusqu’à ce que nous obtenions une maison remplie des décompositions additives du nombre 8.

Après chaque étape, ma maitre de stage m’avait demandé de faire une feuille d’exercices pour vérifier la bonne compréhension des enfants. Je leur ai donc fait un dossier d’exercices reprenant les exercices dans l’ordre de notre avancée et les enfants avançaient dedans selon nos découvertes au cours de la séquence. 

Ma phase d’exercices a été la continuité de ce dossier.

Mon analyse réflexive

  • Ce qui a été 

Ma phase de mobilisation a très bien fonctionné. Les enfants ont apprécié l’histoire, mais ils ont surtout aimé mon araignée. Ils étaient vraiment morts de rire quand ils ont dû lui mettre des chaussettes. Ils me répétaient : « Mais madame, une araignée avec des chaussettes, c’est vraiment une drôle d’idée. » Ma phase de mobilisation a vraiment été un tremplin pour la suite de ma leçon et elle a vraiment motivé mes élèves jusqu’au bout.

Mes différentes activités de reconnaissance ont également beaucoup plu aux enfants, comme à chaque fois que nous travaillons de façon ludique et amusante. Ils ont vraiment joué le jeu et ont compris le but de mes activités. 

Idem pour mes frises, le matériel coloré les a beaucoup attirés, les enfants n’ont eu aucune difficulté à les faire. 

Pour ce qui est de mes ateliers, il a été plus difficile de les mettre en place, car, malgré mes cartes rôles expliquées préalablement, les enfants ne parvenaient pas trop à se placer et à se mettre d’accord. Je suis alors repassée dans chacun des ateliers pour les lancer et finalement, une fois lancés, ils ont vraiment adoré. Ils appréciaient le matériel ainsi que les différents jeux. C’est pour moi, un vrai best-of de ce stage. Ma maitre de stage ainsi que l’institutrice qui est généralement avec moi pour donner solides et figures m’ont d’ailleurs félicitée pour le matériel et le temps investi. Mais, la vraie victoire pour moi est le fait que les enfants ont su tirer des apprentissages de mes ateliers et ont, sans s’en rendre compte, appris la maison de 8 d’une autre manière. Ils n’ont donc eu aucune difficulté à la faire lors de mon retour des ateliers.

 Enfin, concernant ma phase d’exercices, les enfants n’ont pas eu de grosses difficultés. Dans l’ensemble, tout a roulé. J’ai juste dû consacrer plus de temps à mes élèves en difficultés. J’ai alors changé la disposition de la classe et je les ai pris autour de moi sur un îlot afin de tous les aider. Les autres avançant en autonomie.

 

  • Ce qui n’a pas été

Il n’y a rien qui n’ait pas été, les enfants étaient vraiment motivés à apprendre.

 

  • Si c’était à refaire

Si c’était à refaire, je ferais moins de feuilles d’exercices. Je pense que c’est une remarque qui va régulièrement revenir, car c’est une des choses qui m’a le plus handicapée durant mon stage ; la quantité astronomique de feuilles d’exercices que m’a demandée ma maitre de stage.

L'outdoor

Déroulement de la leçon

L’outdoor est un principe nouveau et donc un défi pour nous dans nos classes de P1. 

Lorsque j’ai présenté le concept ainsi que ma préparation à ma maitre de stage, celle-ci ne voyait pas trop l’utilité de ce principe, mais m’a laissé carte blanche.

Malheureusement, nous avons eu énormément de contretemps (cérémonie d’anniversaire, rencontre avec un monsieur d’un concours, …), ce qui fait que ma leçon est un peu tombée à l’eau.

En effet, je n’ai su faire que l’annonce en classe et la balade durant laquelle les enfants réunissaient un maximum d’éléments mathématiques. Les enfants étaient par groupes de 2 ou 3 et bénéficiaient d’un cahier par groupe dans lequel ils devaient dessiner ce qu’ils voyaient. Certains faisaient des photos avec moi et ma maitre de stage en faisait aussi. 

Nous avons également fait un retour en classe où, oralement les enfants ont « trié » nos découvertes, mais nous n’avons pas eu l’opportunité d’aller plus loin.

Mon analyse réflexive

  • Ce qui a été 

Les enfants étaient enthousiastes à l’idée de sortir et ont vraiment pris l’activité au sérieux. Ils faisaient attention à tout pour être sûrs de ne rien oublier et prenaient le temps de dessiner dans leur cahier pendant que je faisais les photos avec les autres. 

Dans l’ensemble, les groupes ont su coopérer et faisaient tourner le cahier afin que chacun apporte sa contribution.

 

  • Ce qui n’a pas été

Certains enfants se disputaient pour le cahier, j’ai donc dû plusieurs fois m’arrêter pour faire le « gendarme » et expliquer qu’il fallait qu’ils s’arrangent pour travailler en groupe et que tout le monde devait avoir le cahier au moins une fois.

Une autre chose un peu négative pour moi, a été que ma maitre de stage faisait vraiment sentir que l’activité ne lui plaisait pas. Nous étions bien parties au départ avec un groupe qui se suivait, mais, à la fin, elle avançait trop vite, du coup, les enfants essayaient de la suivre alors que je restais avec les 4-5 enfants qui n’avaient pas fini leur dessin… L’activité n’a donc pas été très agréable pour moi, car je n’arrivais pas à faire des arrêts « stratégiques » étant donné que les enfants étaient très dispersés entre ma maitre de stage et moi et, quand je les appelais, nous perdions énormément de temps à tous les rassembler.

 

  • Si c’était à refaire

J’organiserais mieux ma sortie en faisant des arrêts et des regroupements plus structurés.

Situations d'additions et de soustractions

Déroulement de la leçon

Normalement, ma maitre de stage ne m’avait demandé qu’un dossier d’exercices que les enfants réaliseraient tout au long de mes trois semaines de stage. 

Cependant, avant toute chose, je tenais à vérifier les prérequis de mes élèves. Pour cela, j’ai d’abord rappelé le vocabulaire de l’addition et de la soustraction (ajouter, enlever…). Les enfants me disaient les mots et je les collais sur un grand panneau coloré qui fut ensuite affiché en classe.

Pour compléter notre synthèse, j’ai distribué un tableau plastifier ainsi que plusieurs illustrations représentant diverses situations d’addition et de soustraction. Je disais alors une situation, un problème et les enfants devaient trouver et classer l’image correspondante dans la bonne colonne.

Pour les séquences suivantes, j’ai effectivement réalisé un dossier d’exercices évolutifs que les enfants pouvaient réaliser à leur rythme.

Pour les enfants éprouvant des difficultés, je leur ai consacré du temps privilégié pour des explications supplémentaires et une aide personnalisée.

Mon analyse réflexive

  • Ce qui a été 

La séquence de rappel a été nécessaire, car certains enfants ne comprenaient pas les différentes notions travaillées, mais au fur et à mesure de l’activité, ils ont compris et étaient même les premiers à répondre. 

Une fois lancé dans les exercices, j’ai laissé les enfants avancer à leur rythme. Étant donné que je savais lesquels de mes élèves avaient des difficultés, je restais régulièrement disponible et j’allais de moi-même voir auprès d’eux, car souvent, ils n’osaient pas demander de l’aide.

 

  • Ce qui n’a pas été

Tout s’est bien passé, les enfants ont su se concentrer et ont vraiment compris les notions. Cependant, dans un souci de différenciation, je ne pensais pas mettre de pression sur les épaules de mes élèves. Ils avançaient à leur rythme et ils finiraient quand ils finiraient. Malheureusement, ma maitre de stage n’était pas de cet avis, car elle m’a reproché le fait que les enfants n’avaient pas fini leurs exercices.

 

  • Si c’était à refaire

Je ferais moins de feuilles. Je ferais plus de manipulations afin que les enfants intègrent vraiment les notions d’addition et de soustraction.

Sudoku

Déroulement de la leçon

Au début, j’étais complètement perdue quant à la manière dont j’allais travailler cela avec les enfants. 

Il m’est alors venu une idée, j’ai créé une centaine de grilles de sudoku sur le thème de la Saint-Nicolas (3 niveaux de 6 grilles allant de A à F et en quantité suffisante pour les enfants). Celles-ci étaient plastifiées et toutes les étiquettes manquantes était triée dans des boites et, là encore, en quantité suffisante. Pour ma part, j’avais les mêmes grilles que les enfants en grand format que j’accrochais au TN pour leur expliquer en parallèle. 

Nous avons alors découvert les 3 règles du sudoku : 

  • Un seul dessin de chaque sorte par ligne.
  • Un seul dessin de chaque sorte par colonne.
  • Un seul dessin de chaque sorte par carré. 

Les enfants ont tout de suite compris et avaient hâte de se lancer dans la réalisation des grilles.

Je les ai alors mis par deux et, en totale autonomie, ils venaient chercher, sur une table sur laquelle j’avais préalablement tout installé, le matériel qui leur était nécessaire. Les enfants ont adoré et ils étaient fiers d’y arriver.

En plus de cela, en auto-gestion, je leur avais créé un carnet de sudoku évolutif que les enfants pouvaient prendre dès qu'ils bénéficiaient de temps de pause ou dès qu’ils finissaient plus tôt.

Mon analyse réflexive

  • Ce qui a été 

Le principe a très vite été compris et intégré par les enfants. Ils ont adoré le matériel qui leur a été proposé et étaient très enthousiastes à l’idée de le manipuler. 

Cette leçon a également été une réussite. 

Pour ce qui est du carnet proposé, peu d’enfants ont pu y travailler, mais il a également eu beaucoup de succès auprès des enfants qui y ont eu accès.

 

  • Ce qui n’a pas été

Tout s’est bien passé, la seule chose qui a moins été est le fait que les enfants n’avaient pas le réflexe de s’auto-corriger grâce aux corrigés qui leur étaient proposés. Ils venaient tous vers moi pour que je regarde avec eux. Je pense qu’ils essayaient surtout de me montrer leur travail, car ils en étaient fiers.

 

  • Si c’était à refaire

Honnêtement, si c’était à refaire, je ferais moins de matériel, car non seulement, cela m’a pris énormément de temps, mais en plus de cela, j’avais prévu beaucoup trop de grilles pour les enfants. Je n’ai d’ailleurs pas tout mis à leur disposition pour éviter le trop plein de matériel, mais il restait cependant à proximité des enfants si ceux-ci avançaient plus vite.

Département pédagogique de Champion - HENALLUX